Tous les ans, les TPE et les PME clôturent leurs comptes annuels, le plus souvent en mai pour celles dont l’exercice social se termine au 31 décembre. Bertrand Gagneux, Expert-comptable, explique les enseignements qu’un chef d’entreprise peut en tirer pour la bonne marche de son entreprise.
Pour Bertrand Gagneux, « le bilan est traditionnellement l’occasion, pour les dirigeants, de faire le point avec leur expert-comptable. Pour que l’analyse soit intéressante, elle ne doit pas se limiter à la validation du résultat, que tout dirigeant doit connaître, si tant est qu’il suit correctement son activité, à peu de choses près, dès le 3 décembre. En revanche, il n’a pas toujours les bons réflexes qui lui permettraient d’améliorer encore sa performance ou la qualité de sa gestion ».
Améliorer ses outils de pilotage et sa structure financière
Contrairement au tableau de bord que le dirigeant consulte tous les mois, le bilan apporte de précieuses informations financières détaillées, un état des lieux approfondi.
Le terme approprié « comptes annuels » comprend le bilan, le compte de résultat et les annexes.
Ils sont déposés au greffe du tribunal, et sont donc accessibles à des tiers.
Même si, désormais, sous certaines conditions de taille (total du bilan inférieur à 350.000 euros, chiffre d’affaires inférieur à 700.000 euros et 10 salariés maximum), certaines entreprises peuvent demander à ce que leurs comptes ne soient pas rendus publics.
La première information est le compte de résultat, qui reprend l’ensemble des flux de l’exercice. Le dirigeant peut vérifier que les informations de gestion dont il a disposé tout au long de l’année sont fiables, et que le résultat, positif ou négatif, correspond à ce qu’il avait anticipé. C’est l’occasion de réajuster si nécessaire le prévisionnel qui a dû être fait en début de période, ou d’affiner les données du tableau de bord mensuel.
La structure financière de l’entreprise, qui est peu considérée durant l’année, permet de faire le point sur des ratios très importants. Le plus intéressant est sans nul doute le taux d’endettement par rapport aux capitaux investis.
L’endettement est le marqueur de la fragilité d’une entreprise. Plus elle est endettée, plus elle est fragile. À l’inverse, plus l’endettement est faible, plus le ratio est petit, plus on parle d’indépendance financière. C’est la première chose que regarde un banquier en corrélation avec la capacité de la société à générer du cash.
Le bilan d’entreprise permet aussi d’analyser son Besoin de fond de roulement (BFR) pour s’assurer des moyens de sa croissance.
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