Après un partenariat avec eJust, Eurojuris France conclut un second partenariat avec Legalstart.
Leur plateforme propose aux entrepreneurs de gérer en ligne l’ensemble des démarches simples – mais essentielles – auxquelles ils sont confrontés au quotidien.
Avec cette alliance, la start-up et le réseau interprofessionnel comptent développer de nouvelles offres au service des petites entreprises.
L’idée est d’aller au delà des démarches classiques, afin de proposer un accompagnement plus poussé et des conseils sur-mesure, grâce aux membres du réseau Eurojuris France. « Notre réseau se distingue aujourd’hui par un taux d’avocats spécialisés supérieur à la moyenne nationale et par son implantation à l’échelle locale, souligne Sophie Clanchet, présidente du réseau d’Eurojuris France. Nous sommes ainsi capables d’apporter un niveau de conseil à forte valeur ajoutée à chaque entrepreneur, selon son secteur d’activité, son implantation géographique et sa problématique. »
Les avocats et huissiers d’Eurojuris France, ainsi qu’un vivier de praticiens de droit de l’entreprise (travail, fiscal, sociétés), seront référencés sur Legalstart. Le réseau apportera également des conseils destinés aux entrepreneurs grâce à des fiches pratiques, des articles ou des vidéos.
Ce partenariat donnera aussi naissance à de nouvelles « prestations packagées en ligne », en combinant une approche logicielle avec des prestations d’avocats. Le but : faciliter l’accès aux avocats en améliorant la lisibilité des offres, et s’assurer de répondre à toutes les problématiques juridiques des entrepreneurs. « Legalstart est capable de développer les applications techniques permettant de rédiger des documents juridiques personnalisés et sécurisés, explique Timothée Rambaud, co-fondateur de Legalstart. Cependant, nous avons impérativement besoin de compléter les services en ligne avec l’accompagnement des avocats du réseau Eurojuris France pour pouvoir offrir aux entrepreneurs des solutions complètes. »
Une opportunité à saisir, compte tenu du grand potentiel du marché : selon les chiffres du ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, les PME représentent 1,3 milliards de chiffres d’affaires, soit près d’un tiers du chiffre d’affaires des entreprises françaises.
Il est donc indispensable de leur rendre les démarches juridiques plus accessibles et d’ainsi sécuriser la création et le développement des petites entreprises. « Nous le constatons tous les jours : les entrepreneurs sont à la recherche de solutions concrètes qui leur permettent de régler leurs problèmes juridiques, explique Sophie Clanchet. C’est en prenant compte les besoins des entrepreneurs, ainsi que leurs modes d’information et de consommation, que nous pourrons créer, avec Legalstart, des solutions répondant à leurs attentes. Avocats, huissiers et legaltech, repensons ainsi l’offre de conseil pour l’entrepreneur. »
Des partenariats pour réinventer la pratique du droit
A travers ce partenariat, Eurojuris France et Legalstart souhaite également démontrer que ce type d’associations permettra de faire évoluer la pratique du droit, au bénéfice des justiciables, mais également de tous les acteurs du marché du droit. « Le réseau Eurojuris France s’engage dans la modernisation du droit sans idéologie ni parti pris, confirme Sophie Clanchet. Les défis tels que la digitalisation, la disruption du marché du droit ou de l’inter-professionnalité sont d’une telle ampleur que la réflexion entre représentants d’une même profession ne suffit plus. C’est pour cela que nous avons décidé d’ouvrir le dialogue avec les acteurs de la legaltech à l’image de la startup Legalstart. »
Timothée Rambaud insiste : « Les technologies numériques permettent de dépasser les obstacles techniques que rencontraient auparavant les entreprises dans le cadre de démarches juridiques et de procédures judicaires : éloignement des parties prenantes à un différend, communication des pièces justificatives… Mais même les actes et services les plus simples doivent rester conformes. »
Afin de mettre en place des prestations juridiques dématérialisées à la fois qualitatives et strictement conformes, les deux partenaires se sont engagés à participer conjointement à des actions de formations et de communication auprès des avocats et des entrepreneurs, et proposeront une contribution commune à la « Charte de la legaltech » développée dans le cadre du programme Économie numérique du droit, par OpenLaw et l’ADIJ.