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Dès la création ou la reprise d’une société, l’entrepreneur est face à l’obligation de développer son chiffre d’affaires, ses effectifs ; de diversifier son offre, ses canaux de distribution et de diffusion de ses produits et services… Mais, pour y parvenir, il lui faut des fonds que les organismes financiers ne sont pas toujours prêts à octroyer au début de l’activité. Alors, quelles sont les solutions de financement d’entreprise ? Comment lever des fonds pour développer de manière pérenne son entreprise ? Explications.
« Love Money » : première source de financement d’entreprise.
Qui n’a pas parlé à son entourage proche ou lointain de son projet de création ou de reprise d’entreprise ? Parents, frères et sœurs, grands-parents, cousins et cousines, oncles et tantes, amis : autant de sources de financement d’entreprise qu’il y a d’entrepreneurs ! Souvent appelé 3C pour « Cousins, Copains, Cinglés » ou love money, ce mode de financement est rapide à trouver et demande peu d’efforts d’argumentation, contrairement aux banques ou autres partenaires financiers. De plus, il est la solution idéale quand l’activité envisagée ne nécessite pas de gros investissements au départ. Attention, cependant, à bien définir les bases de remboursement afin d’éviter toutes tensions familiales qui pourraient survenir en cas d’échec.
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Le financement participatif, une alternative de choix au « Love money ».
S’il est généreux de nature, le financement familial nécessite parfois de laisser des parts de son capital, sans pour autant permettre de rassembler les fonds nécessaires au début de l’activité. Grâce à l’explosion d’internet, on retrouve de nombreuses solutions alternatives sur la toile. Il en est ainsi du financement participatif, ou « crowdfunding », qui permet de mettre en relation des investisseurs, généralement des particuliers, avec des porteurs de projets.
Il existe trois types de plateformes de crowdfunding, dont on trouve aisément les spécialités via les annuaires en ligne :
Les plateformes de dons où il n’y a pas de contrepartie,
Les plateformes avec contreparties (intérêts, parts du capital…),
Les plateformes dites « physiques » avec livraison d’un bien, par exemple.
Les plateformes de financement d’entreprise participatif permettent de tester l’attractivité de ses idées de service ou de produits, et ce, même avant leur concrétisation. Le crowdfunding requiert une communication soutenue pour atteindre les objectifs de financement, du fait de la durée limitée de la campagne d’appel de fonds. Par ailleurs, il faut être conscient que les plateformes se rémunèrent sur la réussite des appels de fonds au moyen d’une commission de 8% environ.
Les subventions, leviers importants de financement d’une entreprise.
Autre solution de financement d’entreprise assez répandue : la subvention. Il existe différentes entités qui permettent d’en obtenir : l’état français (crédit impôt recherche, crédit innovation), l’Union européenne (subventions pour les start-up européennes dédiées à l’information et la communication, par exemple), ou bien encore des organismes spécialisés, comme les CARSAT (anciennement CRAM) qui, depuis le 1er janvier 2018, proposent des aides financières simplifiées pour réduire certains risques professionnels : Air bonus, bâtir +, Fimeuse +, Stop Amiante, TMS Pros Diagnostic, TMS Pros Action Finance.
Si la charge de travail pour monter un dossier acceptable et subventionnable est très conséquente, cela vaut vraiment la peine de s’y attarder. Mais, si cela impacte trop l’activité, il est vivement recommandé de s’appuyer sur un cabinet de conseil en montage de ces dossiers. Particulièrement bien informés, rompus à l’exercice, ces cabinets créent une véritable valeur ajoutée, car ils savent si l’activité peut être subventionnée, quelles sont les meilleures subventions à demander à l’échelle nationale et européenne, mais surtout comment présenter le dossier.
Le financement par le biais des concours.
Les concours d’entrepreneuriat sont aussi de bonnes solutions de financement d’entreprise sans aucune contrepartie. Outre le potentiel apport de fonds qu’ils favorisent, ces concours peu connus sont aussi une excellente occasion d’obtenir des avis objectifs quant à l’attractivité et la viabilité de son projet. Ils permettent donc d’ajuster éventuellement son business plan : une bonne préparation avant de tenter de convaincre les banques !
Aujourd’hui, il existe des plateformes pour trouver tous les concours organisés pour les entrepreneurs. Ainsi, on peut chercher par zones géographiques et par cible (étudiants, femmes, demandeurs d’emploi, innovation, start-up…) le concours qui correspond le mieux à son profil.
Le prêt d’honneur : un taux zéro pour débuter.
Si certaines banques privilégient les jeunes sociétés ou les entreprises sociales pour l’octroi de prêts d’honneur, la plupart n’ont pas de critères prédéfinis, à l’instar du Réseau Entreprendre. Sans intérêt et sans demande de garanties, ce prêt facilite le financement d’entreprise. De plus, il est destiné au porteur de projet et non à l’entreprise pour laquelle il est demandé, ce qui permet de l’inclure dans les fonds propres. Toutefois, il reste difficile à obtenir.
Les "business angels" ont la cote.
Xavier Niel (fondateur de Free), Catherine Barba (fondatrice de Cash Store et Malinea, revendues à eBuyClub et vente.privee.com), Marc Simoncini (fondateur de Meetic) et Martine Liautaud (fondatrice de Liautaud & Cie) sont autant de soutiens précieux lorsque l’on a une idée géniale et potentiellement créatrice de valeur. Disposant de moyens conséquents pour participer au financement d’entreprise, très investis et actifs pour développer l’entrepreneuriat en France, ces business angels n’économisent pas leur temps ni leurs conseils pour aider les entrepreneurs, et ce, en apportant la bouffée d’oxygène indispensable à leur trésorerie pour concrétiser leurs idées et aller au bout de leur projet. En échange, il faut être prêt à se déposséder d’une partie de son capital et à aligner ses intérêts aux leurs à travers un pacte d’associés.
Dernière alternative à l’emprunt bancaire classique : le capital-risque !
Les fonds obtenus par le capital-risque sont généralement plus importants que ceux octroyés par les business angels : jusqu’à plusieurs dizaines de millions d’euros ! Mais, si le capital-risque accompagne, la rentabilité qu’il attend de ses investissements est très grande, tout comme la plus-value espérée. Il n’hésitera d’ailleurs pas à influer sur la gestion de l’entreprise pour y parvenir.
En conclusion, il existe de nombreuses solutions de financement d’une entreprise qui constituent de vraies alternatives à l’emprunt bancaire classique. Quand on est entrepreneur, il faut donc s’informer sans cesse et chercher les meilleures opportunités de financement d’entreprise. Ainsi, il ne faut pas hésiter à utiliser toutes les voies possibles en mixant les solutions pour obtenir le maximum de fonds.
Certaines sont sans contrepartie, d’autres ont des exigences de rentabilité qui peuvent déposséder le porteur de projet de sa création. Mais, dans tous les cas, il faut garder en tête qu’entreprendre est une aventure qui nécessite un minimum de capital. Il n’y a plus qu’à le trouver…
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