92% des dirigeants de PME sont satisfaits de leur avocat.

L’Observatoire du Conseil National des Barreaux a publié une étude relative aux relations des PME avec la profession d’avocat. Menée auprès de 600 dirigeants de PME, cette étude confirme que l’avocat est le premier interlocuteur des PME pour les questions juridiques. Les principales problématiques qui lui sont confiées relèvent du social, de l’administratif et du commercial. Si le niveau de satisfaction exprimé par les PME se montre élevé, l’étude montre des marges de progression : connaissance de l’entreprise et de son secteur économique, plus grande disponibilité, ou encore rapport qualité/prix et facturation. Autant de facteurs qui permettront de prendre mieux en compte la dimension de conseil des avocats par les entreprises.

L’avocat est le premier interlocuteur des PME pour les questions juridiques.

L’étude établit que 88% des PME en France font appel à des avocats pour répondre à leurs problèmes juridiques, devançant les experts-comptables (79%), les syndicats de branche (32%) et que 38% en moyenne gèrent ces questions en interne (59% pour les PME > 200 salariés) . Au-delà, 2 dirigeants sur 3 considèrent que l’avocat est leur interlocuteur privilégié, 40% d’entre eux ayant un cabinet attitré et 25% un cabinet spécialisé. Les entreprises travaillent avec 1,6 cabinet en moyenne, ce chiffre atteignant entre 3 et 5 cabinets pour les PME de plus de 100 salariés lesquelles ont pourtant des ressources juridiques internes.

Le social, l’administratif et le commercial en tête des problématiques juridiques.

Les problématiques juridiques qui relèvent du droit social (droit du travail, règlementations) sont les plus fréquemment rencontrées et concernent 3/4 des PME, l’administratif (Urssaf, sécurité sociale, aides, subventions) concerne un peu plus d’une PME sur 2 (58%), le commercial (contrats, conditions générales de vente clients-fournisseurs- n’arrivant qu’en troisième position avec 51%. Les problématiques corporate (vie légale de l’entreprise, assemblées générales) et fiscales (optimisations, impôts, contrôles) sont également fréquentes pour un dirigeant sur deux.

Plus loin dans le classement, les fusions-acquisitions avec un score de 28% font partie des thématiques juridiques plus occasionnelles citées par les chefs d’entreprises de même que les problèmes patrimoniaux (cessions, transmissions) et la propriété intellectuelle (22%). Enfin, seulement 18% des PME ont « fréquemment » des questions juridiques portant sur des entreprises publiques et 14% d’entre-elles sur l’international (sachant que seules 1/3 des PME ont une activité à l’étranger qui représente en moyenne 31% de leur chiffre d’affaires).

Un niveau de satisfaction élevé avec des marges de progression sur certains points précis.

92% des dirigeants de PME donnent une note supérieure à 7/10 pour l’évaluation de l’appréciation globale de leur avocat. Les points appréciés par les dirigeants sont : la très bonne confidentialité et la sécurité des échanges ; ils considèrent les avocats comme des interlocuteurs à l’écoute, donnant des conseils fiables, en amont des prises de décisions, avec des expertises juridiques claires.

Louis-Georges Barret, Président de l’Observatoire du Conseil national des Barreaux, relève qu’il y a également des sujets sur lesquels les cabinets doivent absolument faire porter leurs efforts. Ainsi, 67% des dirigeants interrogés sont prêts à payer le prix pour être accompagnés, le rapport qualité/prix et la facturation font partie des sujet sur lesquels une importante marge de progression est attendue.

Source : « Etude de l’observatoire du CNB réalisée par l’institut Think auprès de 606 dirigeants de PME de 20 à 250 salariés interrogés par téléphone sous système CATI du 26 juin au 21 juillet 2015 selon la méthode des quotas ». Redressé selon la méthode des quotas (secteur, taille, régions, chiffre d’affaires), représentatif des PME de 20 à 250 salariés (hors public, associations, agriculture, services aux particuliers, finance et professions libérales).
Les résultats de ce sondage doivent tenir compte des marges d’erreurs statistiques d’environ 3, 4 points pour un échantillon de 600 répondants. Les phases qualitatives ont réuni un groupe de 10 dirigeants de PME le 18 juin et analysé 16 entretiens individuels de dirigeants de PME + 6 avocats entre septembre et octobre.

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